
Données ponctuelles sur les points d’eau
Coupes géologiques et technique de points d’eau
Pour accéder aux coupes géologiques et techniques réalisées dans le cadre du SIGES Rhin-Meuse et de la BRAR , vous pouvez cliquer sur le lien suivant « Carte des points d’eau ayant fait l’objet d’une coupe géologique et technique SIGES Rhin-Meuse ».
Pour accéder aux fiches BSS EAU des points d’eau du SIGES Rhin-Meuse, vous pouvez cliquer sur le lien suivant « Carte des points d’eau de BSS EAU ».
Les données ponctuelles, sur les points d’accès à la nappe du SIGES Rhin-Meuse, comprennent les descriptions de coupes techniques et géologiques des ouvrages, les mesures de piézométrie et les résultats de pompages d’essai.
Un travail de collecte, d’analyse de données et de saisie informatique est réalisé chaque année sur une sélection de points d’eau ; il s’agit, selon leur disponibilité, de données techniques d’équipements des points d’accès, de résultats de pompages d’essai, de coupes hydrogéologiques, de mesures de débit naturel et de piézométrie. Ces informations sont notamment issues des rapports de travaux des forages, des rapports d’établissement des périmètres de captages d’eau potable et des rapports d’étude de service public du BRGM . Parmi tous les points d’eau répertoriés dans le bassin , les points d’eau des réseaux de surveillance qualité ont été sélectionnées par l’Agence de l’Eau pour être traités en priorité. Pour chacun des points étudiés ont été attribués les codes des entités hydrogéologiques ( BDLISA ) et des masses d’eau captées. Le mode de gisement de la nappe (libre, captif, semi captif ou artésien) a aussi été déterminé pour ces points.
La profondeur d’eau rencontrée lors de la création d’un ouvrage est une information stockée dans la Banque du sous-sol ( BSS ) mais qui est également consultable via l’espace cartographique et mise à la disposition des différents utilisateurs. Les bureaux d’études, les entreprises travaillant dans la géothermie et l’installation de pompes à chaleur ainsi que les particuliers peuvent s’appuyer sur ces données pour avoir des renseignements et mener à bien leurs différents projets.
En juillet 2022, le bassin Rhin-Meuse dispose de 49 520 ouvrages référencés comme points d’eau dans la BSS .
Dans le cadre du programme BRAR , des travaux de recherche d’information et de mise à jour de ce type de donnée ponctuelle ont été menés et continueront de l’être, dans un souci d’amélioration permanente de la connaissance sur l’ aquifère rhénan.
Au 1er juillet 2022, l’Alsace disposaient de 27 123 ouvrages référencés comme points d’eau dans la BSS . Finalement parmi ces ouvrages, 9 423 présentent des profondeurs d’eau. Plus de la moitié de ces précieuses informations ont été collectées dans le cadre des programmes BRAR .

Répartition des points d’eau BRAR – état janvier 2017 (Brugeron, Région Alsace - Programme BRAR 2015-2016)
(Brugeron, BRGM , Région Alsace - Programme BRAR 2015-2016)
La mise en forme de ces données se traduit essentiellement par la réalisation de coupes géologiques et techniques de l’ouvrage accompagnée d’information telles que la profondeur d’eau rencontrée lors de la création de l’ouvrage voire les résultats de pompages d’essai. Un exemple de fiche d’ouvrage renseignée dans le cadre de l’exercice 2012 du programme BRAR est proposé ci-dessous.

Exemple de coupe géologique et technique BRAR de l’ouvrage 01988X0019/F situé à Schirrhein
BRAR © Région Alsace, 2009
En juillet 2023, les documents "coupes géologique et technique" totalisent 1 206 enregistrements réparties sur l'ensemble du bassin Rhin-Meuse:
- Depuis le début du programme BRAR , 703 ouvrages réparties sur l'aire de la nappe d'Alsace et des secteurs limitrophes associés (Pliocène d'Haguenau et Sundgau) ont fait l'objet d'une mise en forme de leurs données géologiques techniques et hydrogéologiques.
- Depuis 2009, dans le cadre du SIGES RMOV puis du SIGES Rhin-Meuse, 503 ouvrages réparties sur le bassin Rhin-Meuse hors de l'aire de la nappe d'Alsace ont fait l’objet d’une fiche renseignée avec leurs données géologiques, techniques et hydrogéologiques.

Exemple de coupe géologique et technique SIGES Rhin-Meuse de l’ouvrage 01405X0205/IPA3 situé à Morsbach
BRGM
Bibliographie
- Giuglaris E., Schomburgk S. , Tissoux H. , Urban S. (2019) - Programme 2017-2018 de développement de la Banque Régionale de l’ Aquifère Rhénan ( BRAR ) - Rapport final. BRGM/RP-68860-FR
- Brugeron A. (2017) – Région Alsace. Banque Régionale de l’ Aquifère Rhénan ( BRAR ). Rapport final sur les travaux réalisés en 2015-2016. Rapport BRGM/RP-66690-FR
- Durendeau B. ; Fourniguet G. ; Morel O. ; Nguyen-The D. ; Urban S. ; Vaute L. (2015) - SIGES Rhin-Meuse : constitution du Système d’Information pour la Gestion des Eaux Souterraines du bassin Rhin-Meuse. Rapport final. Rapport BRGM/RP-65107-FR.
- Urban S., Boucher J. (2011) – Région Alsace. Banque Régionale de l’ Aquifère Rhénan – Programme 2008-2010. Rapport final BRGM/RP-59978-FR.
Inventaire des paramètres hydrodynamiques en Rhin-Meuse
Pour visualiser les points d’eau ayant fait l’objet de pompages d’essai, inventoriés dans le cadre du SIGES Rhin-Meuse, vous pouvez cliquer sur le lien suivant « Carte des pompages d’essai - paramètres hydrodynamiques ».
Les points sont interrogeables et vous permettent d’accéder aux valeurs des paramètres hydrodynamiques ainsi qu’aux différentes fiches du point d’eau.
Pour télécharger ces données à l’intérieur du
bassin
Rhin-Meuse, au format csv, cliquer sur le lien suivant :
Télécharger les données de paramètres hydrodynamiques
Dans le bassin Rhin-Meuse, plusieurs points d’eau souterraine recensés dans la BSS EAU sont associés à des rapports papiers relatifs à des pompages d’essai. Ces derniers ont permis d’obtenir des valeurs locales de paramètres hydrodynamiques ( transmissivité , perméabilité , coefficient d’ emmagasinement …) qui caractérisent les différents aquifères du bassin .
Ces paramètres permettent de comparer la variabilité spatiale de la productivité de l’ aquifère , notamment en fonction des variations de lithologie qui peut le caractériser (vitesse de circulation des eaux souterraines, et capacité de stockage de l’eau dans la roche).
Depuis la première convention du SIGES Rhin-Meuse (datant de 2009), des travaux de recherche d’information et de mise à jour de ce type de donnée de caractérisation de l’ aquifère sont menés. Ils continueront de l’être, dans un souci d’amélioration permanente de la connaissance sur les aquifères du bassin Rhin-Meuse.
A ce jour, plus de 1400 pompages d’essai réalisés sur des points d’eau situés dans le bassin Rhin-Meuse ont été inventoriés.
Nom du champ dans l’entête du fichier | Unité |
---|---|
altitude | m |
prof_invest | m |
duree_essai | heure |
emmagasinement | sans unité |
transmissivite | m2/s |
permeabilite | m/s |
debit_critique | m3/h |
debit_specifique | m2/h |
debit_max | m3/h |
niveau_statique | m |
rabattement | m |
Inventaire des paramètres hydrodynamiques en Alsace
Pour visualiser les points d’eau ayant fait l’objet de pompages d’essai, inventoriés dans le cadre de la
BRAR
, vous pouvez cliquer sur le lien suivant « Carte des pompages d’essai - paramètres hydrodynamiques ».
Les points sont interrogeables et vous permettent d’accéder aux valeurs des paramètres hydrodynamiques ainsi qu’aux différentes fiches du point d’eau.
Pour télécharger ces données à l’intérieur de l’emprise de l’
aquifère
rhénan, au format csv, cliquer sur le lien suivant :
Télécharger les données de paramètres hydrodynamiques
En Alsace, plusieurs points d’eau souterraine recensés dans la BSS EAU sont associés à des rapports papiers relatifs à des pompages d’essai. Ces derniers ont permis d’obtenir des valeurs locales de paramètres hydrodynamiques ( transmissivité , perméabilité , coefficient d’ emmagasinement …) qui caractérisent l’ aquifère rhénan.
Ces paramètres permettent de comparer la variabilité spatiale de la productivité de l’ aquifère , notamment en fonction des variations de lithologie qui peut le caractériser (vitesse de circulation des eaux souterraines, et capacité de stockage de l’eau dans la roche).
Depuis la première convention BRAR (datant de 1994), des travaux de recherche d’information et de mise à jour de ce type de donnée de caractérisation de l’ aquifère sont menés. Ils continueront de l’être, dans un souci d’amélioration permanente de la connaissance sur l’ aquifère rhénan.
A ce jour, plus de 800 pompages d’essai réalisés sur des points d’eau situés dans l’emprise de l’ aquifère rhénan ont été inventoriés.

Localisation des points d’eau avec pompages d’essai ( BRAR , 2016)
BRGM
Écoulement naturel des eaux souterraines et débits de pompage
Alimentation des nappes d’eau souterraine
Les nappes libres sont principalement alimentées par l’infiltration d’une partie des eaux de pluie qui, compte tenu de l’évapotranspiration, sont surtout efficaces entre les mois d’octobre et d’avril où l’infiltration des eaux est facile. Cependant, dans les aquifères très fissurés, les épisodes pluvieux des mois de printemps et d’été peuvent recharger momentanément les réservoirs aquifères.
-
La recharge par les pluies provoque la remontée des niveaux des nappes (A) et l’augmentation saisonnière du débit des sources (B) (J.-J. Collin © 2004, modifié 2015)
J.-J. Collin © 2004, modifié 2015, BRGM Éditions
La recharge par les pluies provoque la remontée des niveaux des nappes (A) et l’augmentation saisonnière du débit des sources (B) (J.-J. Collin © 2004, modifié 2015)
Écoulement de l’eau vers la nappe
L’écoulement vertical de l’eau vers la
nappe
est fonction de la
porosité
et de la
perméabilité
du sol, et de la nature et l’épaisseur de la zone non saturée.
La vitesse d’infiltration peut être de l’ordre du mètre par an (Craie de Champagne), d’un mètre par mois (
Calcaire
de Beauce), d’un mètre par jour (
alluvion
), et de plusieurs dizaines de mètres à l’heure dans les terrains très fissurés de type karstique.
La capacité des sols à l’infiltration peut être cartographiée d’après l’étude de la densité des réseaux hydrographiques. Cette carte IDPR (Indice de développement et de persistance des réseaux) est consultable dans l’espace cartographique.
Circulation de l’eau dans la nappe souterraine
Entre la zone d’infiltration et l’exutoire (source), l’eau souterraine se déplace dans l’
aquifère
par gravité des zones les plus hautes vers les points les plus bas. La surface de la
nappe
est en pente.
Cette surface
piézométrique
est révélée par le niveau d’eau mesuré dans les
puits
et le niveau de la localisation des sources.
Elle permet de déterminer le sens d’écoulement de la
nappe
.
-
Exemple de carte piézométrique avec les sens d’écoulement (© J.-J. Collin, Les eaux souterraines)
© J.-J. Collin, Les eaux souterraines, BRGM Éditions
Exemple de carte piézométrique avec les sens d’écoulement (© J.-J. Collin, Les eaux souterraines)
Vitesse d’écoulement de la nappe
La vitesse d’écoulement de l’eau de la nappe est liée à la perméabilité de l’ aquifère , elle-même fonction de la taille de l’interstice ( granulométrie ), de la fissure ou de la cavité, et au gradient . La perméabilité des roches a été étudiée par le savant dijonnais Henry Darcy. En 1856, il découvrit la loi de l’écoulement de l’eau à travers un milieu poreux, appelée loi de Darcy : « le volume débité est proportionnel à la charge et en raison inverse de l’épaisseur de la couche traversée », écrit-il. Plus la couche d’eau est importante, plus celle-ci percole rapidement dans le milieu vers le bas.
La
perméabilité
ou coefficient de Darcy (K) s’exprime en mètres par seconde. Comme les valeurs sont très faibles, on utilise le système des puissances de 10 (10-3 m/s).
L’épaisseur de la couche géologique contenant la
nappe
joue un rôle dans dans son comportement. Le paramètre appelé
transmissivité
décrit la capacité d’une formation géologique à se laisser traverser par un écoulement. La
transmissivité
T d’une couche est donc le produit de la
perméabilité
moyenne Km par l’épaisseur e de la couche (T=Km x e).
-
La vitesse de l’écoulement est liée à la perméabilité de l’ aquifère (© Les eaux souterraines en France, BRGM Éditions (adapté de C. Drogue))
© Les eaux souterraines en France, BRGM Éditions (adapté de C. Drogue)
La vitesse de l’écoulement est liée à la perméabilité de l’ aquifère (© Les eaux souterraines en France, BRGM Éditions (adapté de C. Drogue)).
Exemples de variabilité des temps d’écoulement des eaux souterraines selon les caractéristiques physiques de l’ aquifère (adapté de C. Drogue, 1971)
Suivant la
porosité
de la roche, seulement une partie de l’eau est récupérable par pompage. Le coefficient d’
emmagasinement
décrit une quantité d’eau récupérable et disponible dans l’
aquifère
. L’eau piégée et bloquée dans la roche n’est pas récupérable par les pompages.
Le coefficient d’
emmagasinement
est le pourcentage du volume d’eau divisé par le volume du terrain.
La
perméabilité
, la
transmissivité
et le coefficient d’
emmagasinement
sont des paramètres hydrodynamiques.
Le débit de pompage d’eau dans un forage dépend des paramètres hydrodynamiques
Le débit de pompage d’eau dans un forage va dépendre des paramètres hydrodynamiques et de l’équipement du forage . Lors d’un pompage, le niveau d’eau de la nappe descend dans le forage et provoque un cône de rabattement. Ce rabattement et la zone d’influence varient en fonction des paramètres hydrodynamiques, du débit et du temps de pompage.
Les paramètres hydrodynamiques sont calculés à partir de l’interprétation des pompages d’essai. Ils sont consultables dans les caractéristiques hydrodynamiques des fiches descriptives
BSS
EAU des points d’eau.
Pour visualiser les points d’eau ayant fait l’objet de pompages d’essai, vous pouvez cliquer sur le lien suivant « Carte des pompages d’essai - paramètres hydrodynamiques ».
Les points sont interrogeables et vous permettent d’accéder aux valeurs des paramètres hydrodynamiques ainsi qu’aux différentes fiches du point d’eau.
En savoir plus sur l’inventaire des paramètres hydrodynamiques en Rhin-Meuse
-
Selon la nature du terrain ( perméabilité ) et le débit pompé, le cône de rabattement des forages est plus ou moins vaste et creusé. (© J.-J. Collin, 2004, Les eaux souterraines)
© J.-J. Collin, 2004, Les eaux souterraines, BRGM Éditions
Selon la nature du terrain ( perméabilité ) et le débit pompé, le cône de rabattement des forages est plus ou moins vaste et creusé. (© J.-J. Collin, 2004, Les eaux souterraines)
Bibliographie
- Aquifères et eaux souterraines en France, Ouvrage collectif sous la direction de Jean-Claude Roux, BRGM Éditions, 2006.
- Les eaux souterraines, connaissance et gestion, Jean-Jacques Collin, BRGM Éditions et Hermann, 2004.
- Les eaux souterraines en France, Collection Les enjeux des Géosciences, BRGM Éditions, 2009.
Où trouver les données sur les eaux souterraines ?
Les données sur les eaux souterraines sont disponibles par ouvrage souterrain (sondage, forage etc…), désigné par un code BSS (identifiant national).
Elles sont stockées dans diverses bases de données, consultables sur Internet et permettent d’avoir accès aux informations sur les forages (coordonnées, profondeur, documents techniques…), sur le niveau des nappes (données quantitatives ou piézométriques) et sur la qualité des eaux souterraines (données qualitatives).
Sommaire de l’article :
- Trois référentiels de données
- Comment ces données sont-elles liées entre elles ?
- Comment consulter les informations et les données disponibles pour un ouvrage souterrain ?
Trois référentiels de données
Il existe 3 référentiels de données à l’échelle nationale relatifs aux eaux souterraines, contenant des données publiques, consultables en ligne :
- la BSS (Banque du sous-sol du BRGM ) est accessible depuis Infoterre et comprend les informations administratives et techniques de tous les ouvrages souterrains déclarés au BRGM
- la BSS -Eau, accessible depuis ADES , contient les points d’eau de la BSS (le référentiel point d’eau) et les données qui sont associées (données piézométriques, qualité, prélèvements etc…)
- ADES (Accès aux Données sur les Eaux Souterraines) est un portail qui rassemble, pour chaque ouvrage intégré à un réseau, les données qualitatives et quantitatives sur les eaux souterraines fournies par différents producteurs de données.
La BSS , la base de données de tous les ouvrages souterrains
Toutes les données sur les ouvrages souterrains du territoire sont collectées pour être conservées dans une base de données nationale, la
BSS
, organisée et gérée par le
BRGM
.
La base comprend tous les ouvrages déclarés au
BRGM
: des forages (tous types d’usages), des
puits
, des sources (aménagées ou non), des piézomètres, des qualitomètres, des sondages.
Elle regroupe principalement les informations administratives et caractéristiques techniques acquises lors des travaux de forages et collectées auprès des foreurs : coordonnées géographiques, profondeur, coupe géologique et technique, documents techniques divers…
Les informations techniques sont généralement renseignées en BSS à la création de l’ouvrage mais ne sont pas toujours actualisées au cours de la vie de l’ouvrage (type d’exploitation, activité, état…).
A chaque ouvrage souterrain enregistré dans la base est attribué un code BSS (jusqu’à mi-novembre 2016 : indice et désignation de format 09999X9999/désignation. A compter de mi-novembre 2016, le code BSS prend la forme suivante : BSS000AAAA). Il correspond à l’identifiant national des points d’origine souterraine, unique et stable, ayant pour vocation de faciliter l’échange d’informations entre partenaires (maitres d’ouvrages, services de l’État, Agences de l’Eau, Agences régionales de Santé…).
La BSS -Eau, les points d’eau
La BSS -Eau est la base de données relative aux informations sur les eaux souterraines. Elle est gérée et organisée par le BRGM .
Elle diffuse des informations spécifiques sur le descriptif du point d’eau (entités hydrogéologiques, masses d’eau,…), les données sur les prélèvements et les traçages. Ces éléments constituent le référentiel des points d’eau en France.
Une fiche descriptive sur chaque ouvrage de type point d’eau est accessible depuis ADES : identification, descriptif du point d’eau, caractéristiques hydrogéologiques, piézométrie.
ADES , les points d’eau appartenant à un réseau
ADES est la banque nationale d’Accès aux Données sur les Eaux Souterraines qui rassemble des données quantitatives et qualitatives relatives aux eaux souterraines, pour chaque point d’eau appartenant à un réseau de mesure.
ADES permet de connaître, de localiser les réseaux et les stations de mesures et d’accéder aux résultats de mesures quantitatives (niveau des nappes ) et qualitatives (concentration de nombreux paramètres dans l’eau) réalisées par les producteurs de données. Les informations régulièrement actualisées sont disponibles par point et réseau de mesure, par bassin hydrographique , région et département, par aquifère . ADES comprend notamment le référentiel des captages AEP .
L’utilisateur peut consulter, visualiser un groupe de données sur un point ou un réseau de mesures. Il a la possibilité d’importer les outils informatiques de traitement ou les données qui l’intéressent. Le producteur de données est responsable d’un réseau, d’un point ou d’un paramètre sur un point. Il alimente régulièrement la banque, actualise les données, contrôle la qualité des informations fournies sur ADES .
Les données sont au format SANDRE , langage commun des données sur l’eau élaboré par le SANDRE . L’objectif est d’établir la normalisation des données afin de rendre compatible et homogène la définition et l’échange des données entre les producteurs, les utilisateurs et les banques de données.
Comment ces données sont-elles liées entre elles ?
Les référentiels nationaux fournissent des données sur le sous-sol et les eaux souterraines disponibles par point, référencé par un code BSS qui est l’identifiant national permettant de faire le lien entre toutes les bases de données.
Base de données | Nature des ouvrages par code BSS | Informations et données disponibles |
---|---|---|
BSS | Tous les types d’ouvrages souterrains (forages, puits , sondages…) | Coordonnées géographiques, commune, coupe géologique et documents techniques |
BSS -Eau | Tous les points d’eau (forages, puits , piézomètres…) : le référentiel point d’eau | Descriptif des points d’eau, données piézométriques, données qualité, prélèvements et traçages |
ADES | Tous les points d’eau appartenant à un réseau (stations de mesures) | Données piézométriques et données qualité |
-
Articulation entre les différentes bases de données nationales
SIGES
Articulation entre les différentes bases de données nationales
Comment consulter les informations et les données disponibles pour un ouvrage souterrain ?
Les informations et données sur les ouvrages sont accessibles par différents outils de consultation (recherche par code BSS , recherche géographique, par entité hydrogéologique etc…) :
Infoterre | SIGES | ADES | |
---|---|---|---|
BSS | ☑ | ☑ | |
BSS -Eau | ☑ | ☑ | |
ADES | ☑ | ☑ | |
Les outils de consultation des données | Visualiseur Infoterre Moteur de recherche | Espace cartographique Espace de consultation des données | Recherche rapide Recherche spécifique |
Outil d’aide à l’interprétation des pompages d’essais (OUAIP)
La quantification des paramètres hydrodynamiques caractéristiques des aquifères est depuis la fin du XIXème siècle une préoccupation majeure dans le domaine de l’hydrogéologie. Rapidement les pompages d’essais sont apparus comme la méthode la plus fiable pour la détermination de ces paramètres.
L’ OUtil d’Aide à l’Interprétation des Pompages d’essais (OUAIP) est un logiciel dédié à l’interprétation des pompages d’essais. Il est le successeur de l’outil WinISAPE (lui-même succédant à l’outil ISAPE).
OUAIP propose un mode interprétation proposant plusieurs solutions analytiques classiques des milieux poreux et la prise en compte d’effets perturbateurs tels que les effets de capacité, de vidange, de skin et pertes de charges quadratiques.
Les applications de OUAIP
OUAIP est utilisé pour :
- déterminer les paramètres caractéristiques d’un aquifère : Transmissivité (T) et Coefficient d’ emmagasinement (S)
- estimer les pertes de charge dans un ouvrage
- déterminer le débit d’exploitation d’un puits
- simuler l’exploitation d’un ouvrage et son influence
- inférer la géométrie des couches, la profondeur des venues d’eau et autres analyses dérivant de l’interprétation des courbes de l’essai.
Cet outil développé par le BRGM est diffusé gratuitement sur le site internet dédié OUAIP.