Généralités
Au Miocène moyen (Langhien, et surtout Serravallien), la Formation des Sables fauves a recouvert une vaste étendue, depuis le Gers et la Chalosse jusqu’au nord du
bassin
d’Arcachon. D’une puissance moyenne de 25 m, elle correspond aux termes inférieurs de la première séquence continentale de comblement final du
bassin
.
Les Sables fauves n’affleurent largement que dans les piémonts du sud du
bassin
et dans les vallées jusqu’au sud des Landes (régions de Lembeye, Nogaro, Mont-de-Marsan). Quelques témoins septentrionaux affleurent dans la vallée de la Leyre (secteur de Salles) et près de Saint-Symphorien, jusqu’au sud de Bazas.
Hydrogéologie
Dans l’ensemble, l’eau circule mal dans cette formation, compte tenu de la
granulométrie
plutôt fine, sauf dans les niveaux graveleux de fond de chenaux.
Illustrations
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Géologie
Le talus derrière les bâtiments (figure 1) expose sur quelques mètres ces Sables fauves, constitués de sables roux, très fins et argileux, que l’on observe sous le Sable des Landes, lui-même ferruginisé. Un niveau de grès ferrugineux comportant de rares bivalves, et affecté de stratifications obliques, marque une petite régression dans leur sommet. Des interstratifications de sables argileux verts, plus ou moins glauconieux, peuvent s’observer dans la plupart des affleurements le long des ruisseaux de la Surgenne et de Dubern.
De manière générale, ces sables sont assez bien classés, ferruginisés, généralement roux à orangés, moyens à fins, assez argileux et très micacés. Des stratifications obliques, attestant de transport dans les chenaux, sont soulignées par de petits lits de graviers.