B10A7 - Affleurement de Martaillac (commune de Sainte-Gemme-Martaillac)

Où affleurent les argiles alluviales du début du Pléistocène inférieur (-2 Ma env. - âge Quaternaire)
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Figure 1 - Talus argileux de la très haute terrasse de Martaillac (Platel JP., 2014) Figure 1 - Talus argileux de la très haute terrasse de Martaillac (Platel JP., 2014)

Figure 1 - Talus argileux de la très haute terrasse de Martaillac (Platel JP., 2014)

Paléoenvironnement

Ce n’est qu’au tout début du Pléistocène que la vallée de la Garonne a commencé tout juste à légèrement s’encaisser et les dépôts qu’elle a laissés s’étalaient alors très largement sous forme d’une nappe d’alluvions, plutôt que sous forme de terrasse alluviale. Ces très anciens dépôts sont aujourd’hui fortement disséqués par l’érosion, et seulement conservés dans quelques buttes témoins en lanières. La fin du remblaiement correspondait à une plaine d’inondation limono-argileuse.

Hydrogéologie

Les argiles de cet affleurement sont un exemple de terrains totalement imperméables qui protègent les calcaires sous-jacents des pollutions venant de la surface.

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Figure 2 - Détail de la rubéfaction pédogénétique (Platel JP., 2014) Figure 2 - Détail de la rubéfaction pédogénétique (Platel JP., 2014)

Figure 2 - Détail de la rubéfaction pédogénétique (Platel JP., 2014)

Géologie

Au-dessus de +150 m NGF, la butte témoin de Calcaire Blanc de l’Agenais est couronnée par un lambeau d’alluvions argileuses rapportées au Pléistocène inférieur basal, sur la carte géologique TONNEINS : ce sont des argiles bariolées plastiques, initialement vertes, à nombreuses traces de rubéfaction rouille (altération pédogénétique) qui surmontent un niveau de graviers et petits galets (non visible dans l’affleurement).

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